À la suite de la publication par les observateurs de France 24 d'une lettre envoyée par un détenu de la prison de la Mornaguia à sa famille, détaillant les prix de chacun des "services" offerts par les agents pénitentiaires contre des cigarettes, la direction générale des prisons et de la rééducation a publié un communiqué réfutant ces pratiques.
Critiquant ces publications qui touchent "au prestige de notre travail et à l'intégrité de nos agents", l'administration a assuré que la prison civile de la Mornaguia "garantit ses différents services à tous les prisonniers" en utilisant "des applications informatiques" touchant non seulement aux visites mais aussi aux achats effectués par des prisonniers.
Ainsi tous les achats des prisonniers se feraient de façon informatique "conformément à leurs soldes comme cela se fait dans le système bancaire".
Concernant le droit des prisonniers, il existerait, selon le communiqué, de nombreux "moyens et canaux" pour les détenus ainsi que leurs familles pour se plaindre de tout dysfonctionnement au sein de l'unité pénitentiaire.
"Nous appelons tous les médias (...) à vérifier leurs sources et à s'abstenir de publier des documents dont la source (...) est inconnue, touchant au prestige de la profession et au moral des agents", conclut le communiqué.
رد الناطق الرسمي لسجن المرناقية حول ما تم تداوله على وسائل الاعلام و صفحات التواصل الاجتماعي بشأن "الوثيقة" التي "نسبت "لسجين سربها لعائلته !!!!
Posté par Direction Générale des Prisons et de la Rééducation sur mercredi 3 février 2016
Critiquant ces publications qui touchent "au prestige de notre travail et à l'intégrité de nos agents", l'administration a assuré que la prison civile de la Mornaguia "garantit ses différents services à tous les prisonniers" en utilisant "des applications informatiques" touchant non seulement aux visites mais aussi aux achats effectués par des prisonniers.
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Ainsi tous les achats des prisonniers se feraient de façon informatique "conformément à leurs soldes comme cela se fait dans le système bancaire".
Concernant l'achat de cigarettes, la direction affiliée au ministère de la Justice évoque l'existence d'un plafond de 10 paquets de cigarettes par semaine que les prisonniers ne peuvent dépasser, "pour éviter toute activité suspecte" pouvant avoir attrait à l'échange de tabac.
Concernant le droit des prisonniers, il existerait, selon le communiqué, de nombreux "moyens et canaux" pour les détenus ainsi que leurs familles pour se plaindre de tout dysfonctionnement au sein de l'unité pénitentiaire.
"Nous appelons tous les médias (...) à vérifier leurs sources et à s'abstenir de publier des documents dont la source (...) est inconnue, touchant au prestige de la profession et au moral des agents", conclut le communiqué.
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