SOCIÉTÉ- Un post Facebook d'une internaute relate l'histoire d'une Tunisienne qui a subi un harcèlement policier parce qu'elle circulait avec un ami étranger. Une histoire qui a fait ressurgir publiquement cette problématique, connue par le avocats, comme le confirme Bassem Trifi, avocat, contacté par le HuffPost Tunisie.
En effet, dans la publication Facebook en question, l'internaute a interpellé la députée Bochra Belhaj Hmida et la présidente de l'association tunisienne des Femmes Démocrates ( ATFD), Monia Ben Jémia. Elle les a invitées à réagir quant au récit fait d'une mésaventure vécue par une de ses connaissances qui, lors d'une sortie avec un copain étranger, se fait contrôler par les policiers. Celle-ci est, ensuite, menacée par ces derniers d'entre eux, accusée de prostitution. Le "chef d'inculpation", toujours selon les policiers: "racolage d'un étranger" ("Mourawadet Ajnabi").
Le sac de la fille en question a été ensuite fouillé "à la recherche de préservatifs (...) Le préservatif est pour un flic, une pièce à conviction de nature à justifier d'accusation de prostitution", a ajouté l'internaute qui a souhaité ne pas révéler son identité.
Pour l'avocat Bassem Trifi, ce type d' incidents est connu, comme tant d'autres de la même nature. "C'est une pratique courante chez les policiers", ajoute-t-il.
Que dit la loi?
Il n'y a pas de lois en Tunisie qui interdisent d'avoir des amis étrangers, ni de circuler avec eux, ni de se marier avec ( dans ce cas précis une circulaire datant de novembre 1973 controversée existe mais elle contredit la loi et la Constitution). Le comportement des policiers est clairement contraire à la loi, en l'occurrence il recèle une atteinte flagrante à la liberté de circulation, aux libertés individuelles et constitue un abus de pourvoir, du harcèlement et du détournement pour les personnes qui ont été conduites au poste de police", a-t-il expliqué.
En effet, dans la publication Facebook en question, l'internaute a interpellé la députée Bochra Belhaj Hmida et la présidente de l'association tunisienne des Femmes Démocrates ( ATFD), Monia Ben Jémia. Elle les a invitées à réagir quant au récit fait d'une mésaventure vécue par une de ses connaissances qui, lors d'une sortie avec un copain étranger, se fait contrôler par les policiers. Celle-ci est, ensuite, menacée par ces derniers d'entre eux, accusée de prostitution. Le "chef d'inculpation", toujours selon les policiers: "racolage d'un étranger" ("Mourawadet Ajnabi").
Le sac de la fille en question a été ensuite fouillé "à la recherche de préservatifs (...) Le préservatif est pour un flic, une pièce à conviction de nature à justifier d'accusation de prostitution", a ajouté l'internaute qui a souhaité ne pas révéler son identité.
LIRE AUSSI: Tunisie: Abus, excès de zèle des policiers... la police tunisienne est-elle une police des mœurs?
Pour l'avocat Bassem Trifi, ce type d' incidents est connu, comme tant d'autres de la même nature. "C'est une pratique courante chez les policiers", ajoute-t-il.
Que dit la loi?
Il n'y a pas de lois en Tunisie qui interdisent d'avoir des amis étrangers, ni de circuler avec eux, ni de se marier avec ( dans ce cas précis une circulaire datant de novembre 1973 controversée existe mais elle contredit la loi et la Constitution). Le comportement des policiers est clairement contraire à la loi, en l'occurrence il recèle une atteinte flagrante à la liberté de circulation, aux libertés individuelles et constitue un abus de pourvoir, du harcèlement et du détournement pour les personnes qui ont été conduites au poste de police", a-t-il expliqué.
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