La plupart des scénarios des séries télévisée c'est lui: D' "embouteillages" (diffusé sur Hannibal Tv), à Choufli Hal (Télévision nationale) en passant par "Bent Walad" (Ettounsiya TV), Hatem Belhaj aura marqué la scène télévisuelle tunisienne de son empreinte.
Scénariste donc, mais aussi caricaturiste, chroniqueur télé et radio et metteur en scène, Hatem Belhaj livre au HuffPost Tunisie ses impressions sur l'évolution de sa carrière mais aussi des productions télévisuelles tunisiennes.
L'art du scénario
Un succès qui perdure pour la plupart d'entre elles grâce notamment à un scénario bien ficelé: "Je prends très au sérieux mon métier de scénariste. C'est vrai qu'au départ c'est une vocation mais c'est aussi un travail de documentation, de recherche et d'inspiration" affirme Hatem Belhaj au HuffPost Tunisie.
Au delà de ce travail de fond, c'est surtout un travail d'observation: "à force d'observer la société et le comportement des gens, on finit par mettre la réalité au service de l'imaginaire. Un scénario est avant tout une histoire racontée et un rythme de narration. Enfin, l'humour aide à capter l'attention du téléspectateur".
De "Choufli Hal"...
Un des plus grand succès de Hatem Belhaj est incontestablement la série "Choufli Hal". Diffusée pour la première fois le 04 octobre 2005, ses rediffusions continuent aujourd'hui plus de 11 ans après, permettant à la Wataniya 2, de faire des records d'audience.
"Choufli hal est devenue ce qu'on appelle une série 'culte', elle m'échappe un peu tellement elle a été appropriée par les Tunisiens" indique Hatem Belhaj. Pour lui, ce " 'phénomène' ne s'explique pas et de temps en temps, il y a des oeuvres qui marquent une époque. Je pense aussi que les personnages de la sitcom nous ressemblent beaucoup et que les comédiens ont réussi à devenir très attachants".
...à "embouteillage"
Diffusée sur Hannibal TV, la série "embouteillage" a eu du mal à trouver son public. Absente des meilleures audiences de la première quinzaine du mois de ramadan, la trame de la série, qui se déroule à huis-clos dans une voiture a été un véritable "défi d'écriture" affirme Hatem Belhaj.
"Le feed-back est correct. La série est un peu desservie par son horaire de diffusion car en face il n y avait que des productions installées depuis des années. Ceci dit, les retours sont encourageants surtout sur le web" déclare t-il.
De nombreuses sollicitations
Connu et reconnu par la profession pour son talent d'écriture, Hatem Belhaj n'a pas manqué de propositions pour ce mois de ramadan: "comme chaque année je suis sollicité pour des productions. Si le projet me motive et que les conditions sont optimales, j'accepte. Sauf que souvent, on me sollicite pour des productions rapides, donc à réaliser en un laps de temps qui ne permet pas de bien développer le projet", indique-t-il.
Pourtant, il en a refusé plusieurs: "et puis, je refuse quand on me demande juste de faire rire. Je préfère l'humour au rire burlesque. Sinon, on me dit tout le temps "écris nous un truc comme choufli hal' et là... je ne suis même pas intéressé par cette approche", déclare Hatem Belhaj.
Un succès à l'étranger
S'il est connu en Tunisie, sa popularité dépasse les frontières tunisiennes. C'est Hatem Belhaj qui a écrit le scénario de la série "Bibiche et Bibicha", version algérienne de "Bent Walad", diffusée actuellement sur la chaine Canal Algérie.
La série a attirée pour les 18 premiers épisodes de ce ramadan 2016, plus de 12 millions de vues sur internet , et constitue un franc succès selon les médias algériens.
Cette idée d'aller en dehors du cadre tunisien avait commencé depuis plusieurs années: "le succès de choufli hal a dépassé les frontières et jusqu'ici je n'ai eu que des propositions pour adapter la série, mais la spécificité tunisienne du concept n'a jamais permis de faire aboutir une adaptation", affirme-t-il.
Sa première fois sera donc pour la version algérienne de "Bent Walad": "mon premier essai est justement la série 'bibiche et bibicha' et là je pense que la nature du défi m'avait tellement motivé que son succès me tente pour d'autres expériences maghrébine" affirme M. Belhaj.
Une production télévisuelle ramadanesque mitigée
Pour ce téléspectateur averti, avec un regard tranchant sur les scénarios, la production télévisuelle durant ce mois de ramadan est mitigée: "Je trouve que 'bolice' a confirmé tout le bien qu'on avait pensé de sa première saison. C'est une série qui apporte une fraicheur au genre", affirme t-il.
Si "Deniya okhra" n'est pas sa "tasse de thé car ce genre de comédie premier degré ne me séduit pas", la série "erra'is" est quant à elle "assez plaisante et aussi décalée" d'après Hatem Belhaj, même s'il avoue qu' "un scénario mieux élaboré l'aurait perfectionnée".
Cependant le principal grief du scénariste se porte sur les feuilletons: "pour les feuilletons, je reste sur ma faim. J'ai tellement vu de séries très bien faites que je n'arrive plus à suivre un feuilleton tunisien plus de trois minutes", finit-il par conclure.
Scénariste donc, mais aussi caricaturiste, chroniqueur télé et radio et metteur en scène, Hatem Belhaj livre au HuffPost Tunisie ses impressions sur l'évolution de sa carrière mais aussi des productions télévisuelles tunisiennes.
L'art du scénario
Un succès qui perdure pour la plupart d'entre elles grâce notamment à un scénario bien ficelé: "Je prends très au sérieux mon métier de scénariste. C'est vrai qu'au départ c'est une vocation mais c'est aussi un travail de documentation, de recherche et d'inspiration" affirme Hatem Belhaj au HuffPost Tunisie.
Au delà de ce travail de fond, c'est surtout un travail d'observation: "à force d'observer la société et le comportement des gens, on finit par mettre la réalité au service de l'imaginaire. Un scénario est avant tout une histoire racontée et un rythme de narration. Enfin, l'humour aide à capter l'attention du téléspectateur".
De "Choufli Hal"...
Un des plus grand succès de Hatem Belhaj est incontestablement la série "Choufli Hal". Diffusée pour la première fois le 04 octobre 2005, ses rediffusions continuent aujourd'hui plus de 11 ans après, permettant à la Wataniya 2, de faire des records d'audience.
"Choufli hal est devenue ce qu'on appelle une série 'culte', elle m'échappe un peu tellement elle a été appropriée par les Tunisiens" indique Hatem Belhaj. Pour lui, ce " 'phénomène' ne s'explique pas et de temps en temps, il y a des oeuvres qui marquent une époque. Je pense aussi que les personnages de la sitcom nous ressemblent beaucoup et que les comédiens ont réussi à devenir très attachants".
...à "embouteillage"
Diffusée sur Hannibal TV, la série "embouteillage" a eu du mal à trouver son public. Absente des meilleures audiences de la première quinzaine du mois de ramadan, la trame de la série, qui se déroule à huis-clos dans une voiture a été un véritable "défi d'écriture" affirme Hatem Belhaj.
"Le feed-back est correct. La série est un peu desservie par son horaire de diffusion car en face il n y avait que des productions installées depuis des années. Ceci dit, les retours sont encourageants surtout sur le web" déclare t-il.
De nombreuses sollicitations
Connu et reconnu par la profession pour son talent d'écriture, Hatem Belhaj n'a pas manqué de propositions pour ce mois de ramadan: "comme chaque année je suis sollicité pour des productions. Si le projet me motive et que les conditions sont optimales, j'accepte. Sauf que souvent, on me sollicite pour des productions rapides, donc à réaliser en un laps de temps qui ne permet pas de bien développer le projet", indique-t-il.
Pourtant, il en a refusé plusieurs: "et puis, je refuse quand on me demande juste de faire rire. Je préfère l'humour au rire burlesque. Sinon, on me dit tout le temps "écris nous un truc comme choufli hal' et là... je ne suis même pas intéressé par cette approche", déclare Hatem Belhaj.
Un succès à l'étranger
S'il est connu en Tunisie, sa popularité dépasse les frontières tunisiennes. C'est Hatem Belhaj qui a écrit le scénario de la série "Bibiche et Bibicha", version algérienne de "Bent Walad", diffusée actuellement sur la chaine Canal Algérie.
La série a attirée pour les 18 premiers épisodes de ce ramadan 2016, plus de 12 millions de vues sur internet , et constitue un franc succès selon les médias algériens.
Cette idée d'aller en dehors du cadre tunisien avait commencé depuis plusieurs années: "le succès de choufli hal a dépassé les frontières et jusqu'ici je n'ai eu que des propositions pour adapter la série, mais la spécificité tunisienne du concept n'a jamais permis de faire aboutir une adaptation", affirme-t-il.
Sa première fois sera donc pour la version algérienne de "Bent Walad": "mon premier essai est justement la série 'bibiche et bibicha' et là je pense que la nature du défi m'avait tellement motivé que son succès me tente pour d'autres expériences maghrébine" affirme M. Belhaj.
Une production télévisuelle ramadanesque mitigée
Pour ce téléspectateur averti, avec un regard tranchant sur les scénarios, la production télévisuelle durant ce mois de ramadan est mitigée: "Je trouve que 'bolice' a confirmé tout le bien qu'on avait pensé de sa première saison. C'est une série qui apporte une fraicheur au genre", affirme t-il.
Si "Deniya okhra" n'est pas sa "tasse de thé car ce genre de comédie premier degré ne me séduit pas", la série "erra'is" est quant à elle "assez plaisante et aussi décalée" d'après Hatem Belhaj, même s'il avoue qu' "un scénario mieux élaboré l'aurait perfectionnée".
Cependant le principal grief du scénariste se porte sur les feuilletons: "pour les feuilletons, je reste sur ma faim. J'ai tellement vu de séries très bien faites que je n'arrive plus à suivre un feuilleton tunisien plus de trois minutes", finit-il par conclure.
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