MUSIQUE- Consacré Tanit de Bronze lors des JMC 2016 (Journées Musicales de Carthage), Nasreddine Chebli alias Nasro, est un jeune musicien qui sillonne la Tunisie avec son spectacle "Fellaga". "Falleg ya falleg zmeni "ou encore "jdey errim", "el ghannay"...des tubes d'une œuvre qui brasse des thèmes aussi controversés que la résistance du passé et du présent, et ce, dans une performance à base de recherche tendant à faire découvrir un mix de propos imbibés de courage et teintés de sacrifice lâchés par des hommes qui sont tombés pour la patrie, hier et aujourd’hui encore.
Proposant une myriade de sons et de notes surprenantes, la formation musicale au grand complet, avec une chorale, sous la houlette du percussionniste Nasro, a su capter un public cosmopolite qui a tout simplement bidouillé à sa manière les sonorités, les rythmes et donné réplique aux paroles.
C’est dans l’avenue Habib Bourguiba où la nouvelle statue équestre de Bourguiba, a repris quartier le premier juin dernier, jour commémorant la fête de la victoire, "Yawm Ennasr", que Nasro, avec sa troupe artistique et technique, a réussi à drainer une foule , une véritable marée humaine qui a partagé avec l’artiste "Fellega", d’où se dégagent les échos de voix de personnages abîmés et touchants.
Un musicien passionné
Connu dans le milieu artistique par Nasro, il a, depuis 2012, puisé et fouillé autour de l’identité et des origines dans les percussions, les voix et l’art populaire, à Médenine, Béni Khdech, Gabes, Ennfidha, Sfax, Siliana…ces lieux qui préservent jalousement les secrets du passé et du présent pour en trouver les clés: défendre l’identité de notre patrimoine oral et les textes portant sur la même thématique.
Professeur de musique à l’Institut de musique de Sfax (ISM), il joue plusieurs styles de musique, en tentant de dépasser le cercle vicieux d’un simple académicien, pour se mettre à l'oeuvre et finaliser ce projet dont 90 pour sont des nouvelles compositions sur des textes et musique ancestrale et des morceaux revisités.
![face]()
Ayant fait l’ouverture de la troisième édition du festival international des percussions du monde de Sousse (Fipem’s 2015) "Fellega" est le fruit de plusieurs semaines d’immersion au coeur des régions qui détiennent les secrets de vies des felleguas qui combattaient le colonialisme, et ce sont aujourd’hui de nouveaux aventuriers invisibles des temps modernes qui se profilent.
![facebook]()
Le prochain rendez vous au grand complet sera pour le 25 juillet à l’amphithéâtre romain de Carthage lors d’une soirée organisée par la 52 ème édition du Festival international de Carthage à l’occasion de la célébration de la Fête de la République Tunisienne. Avant de se déplacer vers le centre culturel international de Hammamet pour se produire le 14 aout prochain, confie encore l’artiste à l’agence TAP, en attendant la confirmation des dates pour les festivals de Sousse et de Sfax dans le cadre de la manifestation "Sfax capitale de la culture arabe 2016" dont le coup d’envoi officiel est fixé pour le 23 juillet prochain.
Proposant une myriade de sons et de notes surprenantes, la formation musicale au grand complet, avec une chorale, sous la houlette du percussionniste Nasro, a su capter un public cosmopolite qui a tout simplement bidouillé à sa manière les sonorités, les rythmes et donné réplique aux paroles.
Pour l’artiste ce fut un véritable régal ; la musique est faite pour les gens. L'artiste tunisien qui a bien mérité les éloges de ses fans pour son profond travail de recherche mené depuis quatre ans.
C’est dans l’avenue Habib Bourguiba où la nouvelle statue équestre de Bourguiba, a repris quartier le premier juin dernier, jour commémorant la fête de la victoire, "Yawm Ennasr", que Nasro, avec sa troupe artistique et technique, a réussi à drainer une foule , une véritable marée humaine qui a partagé avec l’artiste "Fellega", d’où se dégagent les échos de voix de personnages abîmés et touchants.
Un musicien passionné
Connu dans le milieu artistique par Nasro, il a, depuis 2012, puisé et fouillé autour de l’identité et des origines dans les percussions, les voix et l’art populaire, à Médenine, Béni Khdech, Gabes, Ennfidha, Sfax, Siliana…ces lieux qui préservent jalousement les secrets du passé et du présent pour en trouver les clés: défendre l’identité de notre patrimoine oral et les textes portant sur la même thématique.
Professeur de musique à l’Institut de musique de Sfax (ISM), il joue plusieurs styles de musique, en tentant de dépasser le cercle vicieux d’un simple académicien, pour se mettre à l'oeuvre et finaliser ce projet dont 90 pour sont des nouvelles compositions sur des textes et musique ancestrale et des morceaux revisités.

Ayant fait l’ouverture de la troisième édition du festival international des percussions du monde de Sousse (Fipem’s 2015) "Fellega" est le fruit de plusieurs semaines d’immersion au coeur des régions qui détiennent les secrets de vies des felleguas qui combattaient le colonialisme, et ce sont aujourd’hui de nouveaux aventuriers invisibles des temps modernes qui se profilent.
Seuls les visages ont changé. Mais l’objectif demeure le même : résister et s’engager à défendre l’identité. Une manière de rafraichir notre mémoire collective suivant une approche dramatique et scénique bien maitrisée par un artiste fortement attaché à la veine patrimoniale de la musique tunisienne.

Le prochain rendez vous au grand complet sera pour le 25 juillet à l’amphithéâtre romain de Carthage lors d’une soirée organisée par la 52 ème édition du Festival international de Carthage à l’occasion de la célébration de la Fête de la République Tunisienne. Avant de se déplacer vers le centre culturel international de Hammamet pour se produire le 14 aout prochain, confie encore l’artiste à l’agence TAP, en attendant la confirmation des dates pour les festivals de Sousse et de Sfax dans le cadre de la manifestation "Sfax capitale de la culture arabe 2016" dont le coup d’envoi officiel est fixé pour le 23 juillet prochain.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.