Et c'est durant un mois sacré qu'à nouveau le plus grand des péchés a encore été réalisé.
Durant cette période de méditation et de retour à soi, la musulmane que je suis se retrouve à nouveau obligée de dénoncer l'évidence. Et puis cette réflexion devient plus large: quand est-ce que ces séries d'attentats vont-ils s'arrêter?
Faisant toujours partie de la communauté des jeunes, de 2001 jusqu'à aujourd'hui, nous avons vécu avec cette même pratique inhumaine qui résonnait un peu partout dans le monde. Attentats et islam ont pendant au moins 15 années de notre vie fais un bout de chemin ensemble et cela ne semble pas vouloir se terminer.
D'Al-Qaeda à l'Etat Islamique, c'est un ras-le-bol qui frise le burn out.
Quelques citoyens devenus démons ont décidé de terrorisé la terre, et ils ne sont certainement pas les seuls responsables: ils nous ont comme allié avec notre audience et la lumière qu'en font les médias du monde.
Que faire alors? Ne pas informer de cette criminalité? Que faire donc? Continuer de dénoncer jusqu'à la fin de ce monde?
Nous entendons l'information, et nous les détestons, ou plutôt leurs actions, surtout et principalement leurs actions. Mais si certains en arrivent à cela, c'est qu'ils n'ont pas eu les bons outils pour éviter d'en arriver là. Que faire alors? Développer la société civile, l'outiller à mieux comprendre les réalités "divines".
Ah que m'importe la tendance sexuelle de mon voisin, ma foi me l'exige: je me dois de l'aimer, c'est mon prochain. Peu m'importe son idéologie et ses croyances, puisqu'il s'agit de vivre ensemble.
Quel islam de paix et de tolérance prôner tout au long de la journée si des actions faites au nom de cette religion détruiront tout le travail effectué?
Trouver un moyen de sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à cette crise mondiale qui mélange radicalisme et politique. Qui concerne en réalité bien plus les assassins et les politiciens.
Mais au final, ceux qui paient, ce sont les citoyens... Mobilisons-nous, nous n'avons pas d'autre choix, notre avenir ne peut finir de la sort.
Enfin, s'il reste encore quelques êtres humains, les attentas ne cessent: de Bagdad à Bruxelles pour revenir vers le Yémen et enfin aux USA, bientôt il ne restera plus aucun cœur qui bat.
Nous sommes la voix du bas, celle qui ne compte pas et pourtant écrire pour dénoncer je me le dois. Mais la voix du haut, que font-ils pour arrêter cela? Leurs guerres depuis toutes ces années n'ont rien apporté si ce n'est encore plus de haine, de morts et de révoltés.
N'ont-ils pas compris ou la vie n'est pas pour eux aussi sacrée?
Mes pensées vont aux victimes d'Orlando notamment, en ce mois bénit du ramadan, mes prières se dirigent vers eux et tous les autres sur cette Terre.
Durant cette période de méditation et de retour à soi, la musulmane que je suis se retrouve à nouveau obligée de dénoncer l'évidence. Et puis cette réflexion devient plus large: quand est-ce que ces séries d'attentats vont-ils s'arrêter?
Faisant toujours partie de la communauté des jeunes, de 2001 jusqu'à aujourd'hui, nous avons vécu avec cette même pratique inhumaine qui résonnait un peu partout dans le monde. Attentats et islam ont pendant au moins 15 années de notre vie fais un bout de chemin ensemble et cela ne semble pas vouloir se terminer.
D'Al-Qaeda à l'Etat Islamique, c'est un ras-le-bol qui frise le burn out.
Quelques citoyens devenus démons ont décidé de terrorisé la terre, et ils ne sont certainement pas les seuls responsables: ils nous ont comme allié avec notre audience et la lumière qu'en font les médias du monde.
Que faire alors? Ne pas informer de cette criminalité? Que faire donc? Continuer de dénoncer jusqu'à la fin de ce monde?
Nous entendons l'information, et nous les détestons, ou plutôt leurs actions, surtout et principalement leurs actions. Mais si certains en arrivent à cela, c'est qu'ils n'ont pas eu les bons outils pour éviter d'en arriver là. Que faire alors? Développer la société civile, l'outiller à mieux comprendre les réalités "divines".
Ah que m'importe la tendance sexuelle de mon voisin, ma foi me l'exige: je me dois de l'aimer, c'est mon prochain. Peu m'importe son idéologie et ses croyances, puisqu'il s'agit de vivre ensemble.
Quel islam de paix et de tolérance prôner tout au long de la journée si des actions faites au nom de cette religion détruiront tout le travail effectué?
Trouver un moyen de sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à cette crise mondiale qui mélange radicalisme et politique. Qui concerne en réalité bien plus les assassins et les politiciens.
Mais au final, ceux qui paient, ce sont les citoyens... Mobilisons-nous, nous n'avons pas d'autre choix, notre avenir ne peut finir de la sort.
Enfin, s'il reste encore quelques êtres humains, les attentas ne cessent: de Bagdad à Bruxelles pour revenir vers le Yémen et enfin aux USA, bientôt il ne restera plus aucun cœur qui bat.
Nous sommes la voix du bas, celle qui ne compte pas et pourtant écrire pour dénoncer je me le dois. Mais la voix du haut, que font-ils pour arrêter cela? Leurs guerres depuis toutes ces années n'ont rien apporté si ce n'est encore plus de haine, de morts et de révoltés.
N'ont-ils pas compris ou la vie n'est pas pour eux aussi sacrée?
Mes pensées vont aux victimes d'Orlando notamment, en ce mois bénit du ramadan, mes prières se dirigent vers eux et tous les autres sur cette Terre.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.