"Tunisiennes et Tunisiens en action": c'est le thème choisi par l'Atuge pour la 25ème édition de son forum, qui s'est tenu le 1er juin à l'Espace Arena.
A travers ce titre, l'objectif était de montrer des citoyens qui agissent, et qui réussissent.
Prendre à contre-pied les sondages et l'opinion publique, ainsi que l'ambiance générale plutôt morose véhiculée par nos médias, et prouver qu'avec du sérieux, de la rigueur, de la volonté, et surtout du travail, nombreux étaient ceux qui y arrivaient.
Positiver enfin, pour redonner espoir et croire en un avenir meilleur!
Zied Laâdhari, ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, saisit cette perche qu'on lui tend et déclare que grâce à la révolution, nous avions repris l'initiative. "Nous avons aujourd'hui une chance extraordinaire d'agir, sans attendre que l'Etat se charge de tout! En 2013, dans les pires moments post-révolution, la société civile ne s'est pas contentée de protester, mais a su être une force de proposition! Et c'est ce que l'on attend aujourd'hui de l'Atuge. Il y a beaucoup de réussites individuelles en Tunisie, nous devons les transformer en réussite collective".
Voilà pour l'essentiel de son intervention, ponctuée par un hommage à feu Mokhtar Laâtiri, père spirituel de l'Atuge, et qui a toujours su valoriser les jeunes et les pousser aux postes de responsabilités.
Cinq "success stories" ont ensuite été présentées.
L'Atuge a voulu en finir avec l'image élitiste qu'elle a: il n'est pas nécessaire de faire les grandes écoles françaises pour réussir, et la plupart des cinq intervenants choisis ont fait leurs études en Tunisie.
Ils ont raconté la genèse de leurs parcours, les difficultés rencontrées et la pugnacité dont ils ont fait preuve pour atteindre le succès.
Un mathématicien devenu verrier, une ingénieure devenue présidente d'une ONG, un jeune qui se retrouve à 25 ans co-organisateur des championnats du monde de jeux vidéo réunissant plus de 15.000 personnes... cela fait rêver.
Les récits, sincères et tellement inspirants pour nos jeunes, étaient ponctués de rires comme de larmes.
L'émotion était palpable dans la salle, mais le sentiment dominant était indéniablement la fierté: fierté de les voir réussir, fierté de les voir donner l'exemple à beaucoup de jeunes désespérés, fierté de pouvoir de nouveau redresser la tête et se dire qu'on avance, qu'on va y arriver!
Que de chemin parcouru depuis 2011! Que de talents libérés et qui s'expriment enfin! Voilà la Tunisie qu'on aime.
En quittant le forum, on ne peut s'empêcher d'avoir un petit pincement au cœur: même avec une salle pleine, l'impact de cet espoir qui renaît reste limité à l'auditoire.
Comment faire en sorte que ces récits puissent atteindre un plus large public? Que cet espoir soit ressenti par des milliers de jeunes? Que ces témoignages les boostent et les poussent à agir et à se prendre en main?
C'est ce qui motive ces quelques lignes, ainsi que le souhait de voir le prochain forum de l'Atuge se tenir dans une de nos régions intérieures et non plus à Tunis.
J'en appelle aux organisateurs et à tous les Atugéens, pour mieux communiquer et diffuser des ondes positives, auprès d'un public beaucoup plus large, en commençant déjà par être mieux "connectés"!
A titre d'exemple, le compte Twitter de l'Atuge n'a pas bougé depuis 2011 alors qu'un LiveTweet et un hashtag #ForumAtuge aurait touché des milliers de personnes...
A travers ce titre, l'objectif était de montrer des citoyens qui agissent, et qui réussissent.
Prendre à contre-pied les sondages et l'opinion publique, ainsi que l'ambiance générale plutôt morose véhiculée par nos médias, et prouver qu'avec du sérieux, de la rigueur, de la volonté, et surtout du travail, nombreux étaient ceux qui y arrivaient.
Positiver enfin, pour redonner espoir et croire en un avenir meilleur!
Zied Laâdhari, ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, saisit cette perche qu'on lui tend et déclare que grâce à la révolution, nous avions repris l'initiative. "Nous avons aujourd'hui une chance extraordinaire d'agir, sans attendre que l'Etat se charge de tout! En 2013, dans les pires moments post-révolution, la société civile ne s'est pas contentée de protester, mais a su être une force de proposition! Et c'est ce que l'on attend aujourd'hui de l'Atuge. Il y a beaucoup de réussites individuelles en Tunisie, nous devons les transformer en réussite collective".
Voilà pour l'essentiel de son intervention, ponctuée par un hommage à feu Mokhtar Laâtiri, père spirituel de l'Atuge, et qui a toujours su valoriser les jeunes et les pousser aux postes de responsabilités.
Cinq "success stories" ont ensuite été présentées.
L'Atuge a voulu en finir avec l'image élitiste qu'elle a: il n'est pas nécessaire de faire les grandes écoles françaises pour réussir, et la plupart des cinq intervenants choisis ont fait leurs études en Tunisie.
Ils ont raconté la genèse de leurs parcours, les difficultés rencontrées et la pugnacité dont ils ont fait preuve pour atteindre le succès.
Un mathématicien devenu verrier, une ingénieure devenue présidente d'une ONG, un jeune qui se retrouve à 25 ans co-organisateur des championnats du monde de jeux vidéo réunissant plus de 15.000 personnes... cela fait rêver.
Les récits, sincères et tellement inspirants pour nos jeunes, étaient ponctués de rires comme de larmes.
L'émotion était palpable dans la salle, mais le sentiment dominant était indéniablement la fierté: fierté de les voir réussir, fierté de les voir donner l'exemple à beaucoup de jeunes désespérés, fierté de pouvoir de nouveau redresser la tête et se dire qu'on avance, qu'on va y arriver!
Que de chemin parcouru depuis 2011! Que de talents libérés et qui s'expriment enfin! Voilà la Tunisie qu'on aime.
En quittant le forum, on ne peut s'empêcher d'avoir un petit pincement au cœur: même avec une salle pleine, l'impact de cet espoir qui renaît reste limité à l'auditoire.
Comment faire en sorte que ces récits puissent atteindre un plus large public? Que cet espoir soit ressenti par des milliers de jeunes? Que ces témoignages les boostent et les poussent à agir et à se prendre en main?
C'est ce qui motive ces quelques lignes, ainsi que le souhait de voir le prochain forum de l'Atuge se tenir dans une de nos régions intérieures et non plus à Tunis.
J'en appelle aux organisateurs et à tous les Atugéens, pour mieux communiquer et diffuser des ondes positives, auprès d'un public beaucoup plus large, en commençant déjà par être mieux "connectés"!
A titre d'exemple, le compte Twitter de l'Atuge n'a pas bougé depuis 2011 alors qu'un LiveTweet et un hashtag #ForumAtuge aurait touché des milliers de personnes...
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