Plusieurs députés ont réclamé mardi l’ouverture d’une information judiciaire sur les accusations de corruption portées récemment contre certains élus.
L’expert économique Moez Abdeljaouad avait déclaré récemment sur un plateau télévisé que certains députés perçoivent des pots-de-vin en contrepartie de certains services.
A l’ouverture d’une plénière consacrée à l’examen de la loi relative aux élections et aux référendums, les députés ont imputé au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur l’entière responsabilité vis-à-vis de ces déclarations.
A ce propos, le député Adnène Hajji (indépendant) a proposé la création d’une commission pour vérifier le bienfondé de ces allégations et éviter de mettre tous les députés en accusation.
De son côté, la députée Samia Abbou (Courant démocratique) a appelé le parlement à admettre ces accusations face à l’absence de toute transparence et au non-engagement de tous les députés à présenter leur déclaration de patrimoine, accusant certains députés de percevoir des pots-de-vin pour valider le passage des projets de loi à l’ARP et satisfaire les lobbys de la corruption.
Houcine Jaziri, député d'Ennahdha, s'est quant à lui interrogé sur le spectre de le corruption évoqué à chaque fois à l'ARP sans y trouver de solution: "S'agit-il d'une question politique ou de bonne gouvernance?" a t-il affirmé en plénière avant d'ajouter "Mais alors pourquoi avons nous un ministère de la bonne gouvernance?".
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple Mohamed Ennaceur s’est engagé à saisir le ministère public à ce sujet, faisant remarquer que le Conseil va examiner ces accusations avant de prendre les mesures qui s’imposent.
L’expert économique Moez Abdeljaouad avait déclaré récemment sur un plateau télévisé que certains députés perçoivent des pots-de-vin en contrepartie de certains services.
A l’ouverture d’une plénière consacrée à l’examen de la loi relative aux élections et aux référendums, les députés ont imputé au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur l’entière responsabilité vis-à-vis de ces déclarations.
A ce propos, le député Adnène Hajji (indépendant) a proposé la création d’une commission pour vérifier le bienfondé de ces allégations et éviter de mettre tous les députés en accusation.
De son côté, la députée Samia Abbou (Courant démocratique) a appelé le parlement à admettre ces accusations face à l’absence de toute transparence et au non-engagement de tous les députés à présenter leur déclaration de patrimoine, accusant certains députés de percevoir des pots-de-vin pour valider le passage des projets de loi à l’ARP et satisfaire les lobbys de la corruption.
Houcine Jaziri, député d'Ennahdha, s'est quant à lui interrogé sur le spectre de le corruption évoqué à chaque fois à l'ARP sans y trouver de solution: "S'agit-il d'une question politique ou de bonne gouvernance?" a t-il affirmé en plénière avant d'ajouter "Mais alors pourquoi avons nous un ministère de la bonne gouvernance?".
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple Mohamed Ennaceur s’est engagé à saisir le ministère public à ce sujet, faisant remarquer que le Conseil va examiner ces accusations avant de prendre les mesures qui s’imposent.
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