Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi avoir donné son feu vert à un nouveau plan d'aide de 2,9 milliards de dollars sur quatre ans en faveur de la Tunisie, qui traverse d'importantes difficultés économiques.
Cet accord se traduit par le déblocage immédiat d'un premier prêt de 319,5 millions de dollars, a indiqué le FMI dans un communiqué.
Le versement des huit autres tranches sera conditionné à la mise en oeuvre d'un programme visant à "soutenir les réformes économiques et sociales" du pays, ajoute l'institution.
Pays pionnier des Printemps arabes, la Tunisie a vu sa croissance économique quasiment stagner en 2015 sous l'effet de la crise de son secteur touristique, frappé de plein fouet par une série d'attaques jihadistes.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a d'ailleurs affirmé jeudi que la lutte contre "le terrorisme" avait coûté environ 4 milliards de dollars à son pays.
Tunis négociait depuis des mois un nouveau prêt auprès du FMI après l'expiration d'une précédente ligne de crédit de 1,7 milliard de dollars (1,5 milliard d'euros) octroyée en 2013.
A l'approche de son expiration fin 2015, la patronne du FMI Christine Lagarde avait indiqué que son institution était prête à étudier une nouvelle demande de Tunis.
Si la Tunisie a réussi la transition politique née de la chute en janvier 2011 du régime du dictateur Zine el Abidine Ben Ali, elle ne parvient pas à relancer son économie.
Le pays a par ailleurs connu en début d'année sa pire contestation sociale depuis la révolution à la suite du décès d'un jeune homme durant une manifestation pour l'emploi à Kasserine, dans une région défavorisée du centre du pays.
Cet accord se traduit par le déblocage immédiat d'un premier prêt de 319,5 millions de dollars, a indiqué le FMI dans un communiqué.
Le versement des huit autres tranches sera conditionné à la mise en oeuvre d'un programme visant à "soutenir les réformes économiques et sociales" du pays, ajoute l'institution.
Pays pionnier des Printemps arabes, la Tunisie a vu sa croissance économique quasiment stagner en 2015 sous l'effet de la crise de son secteur touristique, frappé de plein fouet par une série d'attaques jihadistes.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a d'ailleurs affirmé jeudi que la lutte contre "le terrorisme" avait coûté environ 4 milliards de dollars à son pays.
Tunis négociait depuis des mois un nouveau prêt auprès du FMI après l'expiration d'une précédente ligne de crédit de 1,7 milliard de dollars (1,5 milliard d'euros) octroyée en 2013.
A l'approche de son expiration fin 2015, la patronne du FMI Christine Lagarde avait indiqué que son institution était prête à étudier une nouvelle demande de Tunis.
Si la Tunisie a réussi la transition politique née de la chute en janvier 2011 du régime du dictateur Zine el Abidine Ben Ali, elle ne parvient pas à relancer son économie.
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