Sur une vidéo (ci-dessus) relayée par la journaliste Khaoula Sliti de la radio Shems FM, deux policiers ont investi les locaux de la chaîne radiophonique privée. La raison? "Ils sont venus vérifier notre préavis de grève publié depuis le 19 avril alors qu'ils n'ont pas le droit", fustige la journaliste contactée par le HuffPost Tunisie.
En grève, suite à un désaccord avec les membres de l'administration de la radio concernant des revendications des employés, Khaoula Sliti a expliqué qu'un membre du bureau administratif a contacté la police décrivant une atmosphère tendue au sein du local de la chaîne.
Elle tient tout de même à assurer, que le directeur général de la radio n'était pas au courant de la présence de policiers, "il a pris les mesures nécessaires à l'encontre de la personne qui a appelée la police".
La grève des employés de Shems FM a été soutenue notamment par l'Union Générale Tunisienne des Travailleurs sur leur page Facebook officielle, qui estime qu'elle est "légale".
Le statut de la radio Shems FM est particulier, en effet, celle-ci est un bien confisqué par l'Etat puisqu'ayant appartenu à un membre de la famille de l'ex-président Ben Ali. Si le ministre des Finances Slim Chaker avait affirmé que celle-ci serait remise pour la fin d'année. Le responsable du secrétariat permanent de la commission de gestion des biens confisqués, Ahmed Khedher avait nié, sur les ondes Express FM, ce fait.
En grève, suite à un désaccord avec les membres de l'administration de la radio concernant des revendications des employés, Khaoula Sliti a expliqué qu'un membre du bureau administratif a contacté la police décrivant une atmosphère tendue au sein du local de la chaîne.
"Il y a quelques jours, on dénonçait la prise d'assaut des policiers égyptiens sur le local de leur syndicat des journalistes, et aujourd'hui on vit la même chose, c'est intolérable. C'est des pratiques qui nous renvoient à l'Etat policier", dit Khaoula Sliti.
Elle tient tout de même à assurer, que le directeur général de la radio n'était pas au courant de la présence de policiers, "il a pris les mesures nécessaires à l'encontre de la personne qui a appelée la police".
La grève des employés de Shems FM a été soutenue notamment par l'Union Générale Tunisienne des Travailleurs sur leur page Facebook officielle, qui estime qu'elle est "légale".
Le statut de la radio Shems FM est particulier, en effet, celle-ci est un bien confisqué par l'Etat puisqu'ayant appartenu à un membre de la famille de l'ex-président Ben Ali. Si le ministre des Finances Slim Chaker avait affirmé que celle-ci serait remise pour la fin d'année. Le responsable du secrétariat permanent de la commission de gestion des biens confisqués, Ahmed Khedher avait nié, sur les ondes Express FM, ce fait.
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