JUSTICE - Le Front Populaire se mobilise contre la clôture de l'enquête du meurtre de Chokri Belaïd, décidée le 14 avril dernier. La coalition de gauche a manifesté mercredi 27 avril après-midi devant le ministère de l'Intérieur pour protester contre la clôture de cette enquête et le retard pris dans celle de l'assassinat de Mohamed Brahmi, rapporte la TAP. Cette situation "ne reflète ni l’indépendance de la justice, ni la volonté de révéler la vérité sur ces assassinats politiques", ont alors déclaré les responsables du Front.
Basma Khalfaoui, porte-parole du comité de défense, avait déclaré sur Mosaïque FM qu'elle comptait pourtant encore sur plusieurs auditions.
Dans une conférence de presse, Hamma Hammami, le porte-parole du Front Populaire, a accusé une volonté politique résultant de l'alliance des partis Nida Tounes et Ennahdha de saper les efforts de la justice pour faire la lumière sur les deux assassinats politiques qui ont frappé la gauche tunisienne en 2013.
Cet avis est partagé par Fathi Chemkhi, député du Front Populaire, qui déclare au HuffPost Tunisie que "depuis le 14-Janvier, la Tunisie est sous le gouvernement conjoint de Béji Caïd Essebsi / Nida Tounes et de Rached Ghannouchi / Ennahdha", accusant notamment Ennahdha de n'avoir "pas conduit sérieusement l'enquête" et Béji Caïd Essebsi d'avoir "tourné le dos à sa promesse faite à sa femme de faire la lumière sur l'assassinat de Chokri Belaïd".
Une précédente clôture de l'instruction avait été décidée en mars 2014, avant d'être rouverte en avril 2015 pour un supplément d'enquête.
Basma Khalfaoui, porte-parole du comité de défense, avait déclaré sur Mosaïque FM qu'elle comptait pourtant encore sur plusieurs auditions.
Dans une conférence de presse, Hamma Hammami, le porte-parole du Front Populaire, a accusé une volonté politique résultant de l'alliance des partis Nida Tounes et Ennahdha de saper les efforts de la justice pour faire la lumière sur les deux assassinats politiques qui ont frappé la gauche tunisienne en 2013.
Cet avis est partagé par Fathi Chemkhi, député du Front Populaire, qui déclare au HuffPost Tunisie que "depuis le 14-Janvier, la Tunisie est sous le gouvernement conjoint de Béji Caïd Essebsi / Nida Tounes et de Rached Ghannouchi / Ennahdha", accusant notamment Ennahdha de n'avoir "pas conduit sérieusement l'enquête" et Béji Caïd Essebsi d'avoir "tourné le dos à sa promesse faite à sa femme de faire la lumière sur l'assassinat de Chokri Belaïd".
Une précédente clôture de l'instruction avait été décidée en mars 2014, avant d'être rouverte en avril 2015 pour un supplément d'enquête.
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