PRESSE - Une circulaire publiée au journal officiel le 8 avril dernier sans grande médiatisation élargit l'achat public de journaux à l'ensemble des administrations publiques.
Le chef du gouvernement Habib Essid a justifié sa circulaire en l'accompagnant d'un communiqué dans lequel il inscrit sa décision "dans le cadre du soutien à la presse écrite et en réponse aux propositions des structures professionnelles concernées".
Cette décision remplace une précédente circulaire du 15 janvier 2015, en l'élargissant aux administrations publiques, là où le texte précédent ne visait que les chefs des administrations publiques.
Les ministères, les institutions au sens large, les établissements publics, les directions générales et les collectivités locales sont donc désormais tous priés de s'abonner à un nombre de journaux précisé pour chacun dans la circulaire.
Reprise en main du secteur
Par ailleurs, la présidence du gouvernement a annoncé la création d'une instance spécialisée pour "organiser la publicité publique". Il s'agit là d'une mesure qui réjouit Youssef Oueslati, membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT): "Cela fait plus de deux ans que nous le revendiquons", se félicite-t-il auprès du HuffPost Tunisie. "Cela doit permettre de sortir de l'arbitraire dans l'attribution des annonces publiques", explique-t-il.
Toujours dans le même communiqué, il est précisé que le sort des médias publics en difficulté ou des médias confisqués [suite à la révolution, NDLR] sera examiné.
Le coût de la mesure n'est pas précisé par la circulaire, et la loi de Finances ne laisse pas apparaitre le budget alloué à la fourniture en journaux des administrations.
Le chef du gouvernement Habib Essid a justifié sa circulaire en l'accompagnant d'un communiqué dans lequel il inscrit sa décision "dans le cadre du soutien à la presse écrite et en réponse aux propositions des structures professionnelles concernées".
Lire aussi: Tunisie: Doubler le nombre de journaux dans les administrations sauvera-t-il la presse papier tunisienne?
Cette décision remplace une précédente circulaire du 15 janvier 2015, en l'élargissant aux administrations publiques, là où le texte précédent ne visait que les chefs des administrations publiques.
Les ministères, les institutions au sens large, les établissements publics, les directions générales et les collectivités locales sont donc désormais tous priés de s'abonner à un nombre de journaux précisé pour chacun dans la circulaire.
Reprise en main du secteur
Par ailleurs, la présidence du gouvernement a annoncé la création d'une instance spécialisée pour "organiser la publicité publique". Il s'agit là d'une mesure qui réjouit Youssef Oueslati, membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT): "Cela fait plus de deux ans que nous le revendiquons", se félicite-t-il auprès du HuffPost Tunisie. "Cela doit permettre de sortir de l'arbitraire dans l'attribution des annonces publiques", explique-t-il.
Toujours dans le même communiqué, il est précisé que le sort des médias publics en difficulté ou des médias confisqués [suite à la révolution, NDLR] sera examiné.
Le coût de la mesure n'est pas précisé par la circulaire, et la loi de Finances ne laisse pas apparaitre le budget alloué à la fourniture en journaux des administrations.
LIRE AUSSI:
- Tunisie: Entre acquis et tentation pécuniaire, cinq ans après la révolution, quel bilan pour les médias?
- Quels modèles économiques pour les médias au Maghreb?
- Tunisie: Le Président du SNJT condamne les dérives autoritaires du gouvernement et l'asservissement de certains médias
- Tunisie: Le syndicat des journalistes dénonce un "retour des anciennes pratiques"
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.