Les propos tenus par Béji Caïd Essebsi sur les violences commises ces derniers jours dans plusieurs villes tunisiennes, "ne doivent pas être interprétés" comme une accusation dirigée vers des "partis politiques reconnus": C'est ce qu'a affirmé samedi Kamel Jendoubi, ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, lors d'un point de presse à Carthage.
"Jusqu'à maintenant, nous n'avons vu aucun parti politique reconnu, prendre part à des actes de violence", a-t-il affirmé après une réunion extraordinaire du gouvernement, tenue à la suite des troubles sociaux qui agite depuis une semaine le pays.
Béji Caïd Essebsi avait accusé, "des partis politiques "qu'ils soient légaux ou interdits" de vouloir "enflammer la situation". "Ces gens sont tous connus, fichés et leurs appartenances partisanes sont connues", a-t-il dit vendredi lors d'un discours sur la chaine nationale
"Monsieur le président de la république, (...) il ne faut pas lui faire dire ce qu'il n'a pas dit", a martelé M. Jendoubi, accusant certains journalistes d'avoir mal interprété les propos de Béji Caid Essebsi.
Dimanche le journal francophone tunisien "Le Quotidien" titrait "Troubles sociaux: La Tunisie malade de sa classe politique", en affichant les photos de Hamma Hammami (Front Populaire), Ridha Belhaj (Hizb Ettahrir) et Moncef Marzouki (CPR).
"Mais il y a des discours politiques qui instrumentalisent les manifestations (...) sur des pages Facebook", a-t-il concédé sans donner plus de précision.
Selon l'agence TAP, environ 216 personnes accusés de vol sur des biens publics et privés ont été arrêtées depuis le 21 janvier.
Kamel Jendoubi a évoqué l’implication de contrebandiers et de terroristes dans certains actes de pillage commis ces derniers jours dans plusieurs villes tunisiennes, après les évènements de Kasserine.
Il a appelé dans ce sens à "faire la part des choses" entre "l’action politique pacifique menée par les partis de l’opposition" et "des parties qui cherchent à semer le chaos".
"Jusqu'à maintenant, nous n'avons vu aucun parti politique reconnu, prendre part à des actes de violence", a-t-il affirmé après une réunion extraordinaire du gouvernement, tenue à la suite des troubles sociaux qui agite depuis une semaine le pays.
Béji Caïd Essebsi avait accusé, "des partis politiques "qu'ils soient légaux ou interdits" de vouloir "enflammer la situation". "Ces gens sont tous connus, fichés et leurs appartenances partisanes sont connues", a-t-il dit vendredi lors d'un discours sur la chaine nationale
"Monsieur le président de la république, (...) il ne faut pas lui faire dire ce qu'il n'a pas dit", a martelé M. Jendoubi, accusant certains journalistes d'avoir mal interprété les propos de Béji Caid Essebsi.
Dimanche le journal francophone tunisien "Le Quotidien" titrait "Troubles sociaux: La Tunisie malade de sa classe politique", en affichant les photos de Hamma Hammami (Front Populaire), Ridha Belhaj (Hizb Ettahrir) et Moncef Marzouki (CPR).
Incroyable Une du Quotidien ce dimanche pic.twitter.com/WkGal7973K
— Inès Bel Aïba (@InesBelAiba) 24 Janvier 2016
"Mais il y a des discours politiques qui instrumentalisent les manifestations (...) sur des pages Facebook", a-t-il concédé sans donner plus de précision.
Selon l'agence TAP, environ 216 personnes accusés de vol sur des biens publics et privés ont été arrêtées depuis le 21 janvier.
Kamel Jendoubi a évoqué l’implication de contrebandiers et de terroristes dans certains actes de pillage commis ces derniers jours dans plusieurs villes tunisiennes, après les évènements de Kasserine.
Il a appelé dans ce sens à "faire la part des choses" entre "l’action politique pacifique menée par les partis de l’opposition" et "des parties qui cherchent à semer le chaos".
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