Le Vice-président de l'Instance Vérité et Dignité (IVD) Zouhair Makhlouf a annoncé lundi le 25 avril via une publication Facebook, qu'il n'a pu reprendre ses fonctions à l'IVD.
Zouhair Makhlouf avance qu'un fonctionnaire de l'IVD lui aurait interdit d'accéder à l'intérieur du local, arguant qu'il exécute une instruction de la présidente de l'Instance Sihem Ben Sedrine. Dès son entrée, il trouve son bureau fermé et les serrures ont été changées. Il se dirige à la salle où se déroule le conseil de l'IVD pour assister à une réunion des membres, mais il n'a pas pu y accéder. Quatre fonctionnaires l'avaient empêché en usant de la force physique contre lui.
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Contacté par HuffPost Tunisie, le Vice-président de l'IVD affirme qu'il s'est dirigé au poste de police pour porter plainte contre Sihem Ben Sedrine:
"Des agissements qui sont en flagrante contradiction avec les règlements régissant l'Instance et la loi sur la justice transitionnelle.
Elle entrave également l'application d'une décision de justice. Se croit-elle au dessus de la loi?", a renchérit Zouhair Makhlouf.
En effet, Zouhair Makhlouf a repris ses activités au sein de l'Instance vérité et dignité après une décision du tribunal administratif annulant son limogeage de l'Instance.
Le bras de fer a commencé publiquement entre Sihem Ben Sedrine et Zouhair Makhlouf lorsque ce dernier a adressé une lettre en août 2015 au président de l’Assemblé des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur où il accuse la présidente notamment de gaspillage de l'argent public et de prise de position unilatérale.
Le conseil de l'IVD annonce dès lors le limogeage de Zouhair Makhlouf, "pour transgression de la loi sur la justice transitionnelle en portant atteinte à la réputation de l'IVD".
Zouhair Makhlouf réagit en entreprenant une action en justice auprès du tribunal administratif pour annuler la décision de limogeage.
La justice a tranché en sa faveur en annulant, jeudi 21 avril, la décision de son limogeage de sa mission en tant que Vice-président de l'Instance.
Zouhair Makhlouf avance qu'un fonctionnaire de l'IVD lui aurait interdit d'accéder à l'intérieur du local, arguant qu'il exécute une instruction de la présidente de l'Instance Sihem Ben Sedrine. Dès son entrée, il trouve son bureau fermé et les serrures ont été changées. Il se dirige à la salle où se déroule le conseil de l'IVD pour assister à une réunion des membres, mais il n'a pas pu y accéder. Quatre fonctionnaires l'avaient empêché en usant de la force physique contre lui.

Contacté par HuffPost Tunisie, le Vice-président de l'IVD affirme qu'il s'est dirigé au poste de police pour porter plainte contre Sihem Ben Sedrine:
"J'userai de tous les moyens légaux à ma disposition contre elle. Je vais solliciter également des entrevues avec le président de la République, le chef du gouvernement et des parlementaires pour mettre fin à ses agissements", a-t-il affirmé.
"Des agissements qui sont en flagrante contradiction avec les règlements régissant l'Instance et la loi sur la justice transitionnelle.
Elle entrave également l'application d'une décision de justice. Se croit-elle au dessus de la loi?", a renchérit Zouhair Makhlouf.
En effet, Zouhair Makhlouf a repris ses activités au sein de l'Instance vérité et dignité après une décision du tribunal administratif annulant son limogeage de l'Instance.
Lire aussi: Tunisie - Rien ne va plus à l'Instance Vérité et Dignité: Le conseil révoque son Vice-Président
Le bras de fer a commencé publiquement entre Sihem Ben Sedrine et Zouhair Makhlouf lorsque ce dernier a adressé une lettre en août 2015 au président de l’Assemblé des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur où il accuse la présidente notamment de gaspillage de l'argent public et de prise de position unilatérale.
Le conseil de l'IVD annonce dès lors le limogeage de Zouhair Makhlouf, "pour transgression de la loi sur la justice transitionnelle en portant atteinte à la réputation de l'IVD".
Zouhair Makhlouf réagit en entreprenant une action en justice auprès du tribunal administratif pour annuler la décision de limogeage.
La justice a tranché en sa faveur en annulant, jeudi 21 avril, la décision de son limogeage de sa mission en tant que Vice-président de l'Instance.
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