Le Premier ministre Habib Essid a appelé samedi à la "patience" après une semaine d'une contestation sociale inédite depuis la
révolution de 2011 en Tunisie, sans annoncer des mesures concrètes pour s'attaquer aux problèmes persistants du chômage et de la corruption.
Après plusieurs jours d'affrontements entre manifestants et policiers, qui ont poussé les autorités à déclarer un couvre-feu national nocturne pour une durée indéterminée, la vie a repris son cours dans plusieurs villes.
Il a expliqué que le pays était "en danger malgré les choses positives que nous avons accomplies, surtout au niveau de la transition démocratique", en évoquant de nouveau les défis "sécuritaire, économique et social".
Le Premier ministre, qui a dit la veille ne pas avoir de "baguette magique pour donner de l'emploi à tout le monde en même temps", a souligné que le conseil des ministres resterait mobilisé pour étudier la situation dans le pays, qui fait figure de rescapé du Printemps arabe sans parvenir à s'extirper du marasme économique.
'Occasion ratée'
L'analyste Selim Kharrat a jugé ces déclarations plutôt décevantes, se disant "pas étonné" de l'absence d'annonces.
"Si le gouvernement avait des solutions à proposer, il l'aurait fait bien avant l'éclatement de la crise. Il ne faut pas oublier que sa marge de manœuvre est très réduite", a-t-il dit à l'AFP.
Samedi, un calme relatif régnait dans les villes ayant été le théâtre ces derniers jours de violences, selon des correspondants de l'AFP.
révolution de 2011 en Tunisie, sans annoncer des mesures concrètes pour s'attaquer aux problèmes persistants du chômage et de la corruption.
Après plusieurs jours d'affrontements entre manifestants et policiers, qui ont poussé les autorités à déclarer un couvre-feu national nocturne pour une durée indéterminée, la vie a repris son cours dans plusieurs villes.
Malgré un possible risque d'une nouvelle escalade, M. Essid n'a annoncé aucune mesure à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire, exhortant ses compatriotes à "comprendre qu'il y a des difficultés (...). Les solutions existent mais il faut un peu de patience et d'optimisme".
Il a expliqué que le pays était "en danger malgré les choses positives que nous avons accomplies, surtout au niveau de la transition démocratique", en évoquant de nouveau les défis "sécuritaire, économique et social".
Le Premier ministre, qui a dit la veille ne pas avoir de "baguette magique pour donner de l'emploi à tout le monde en même temps", a souligné que le conseil des ministres resterait mobilisé pour étudier la situation dans le pays, qui fait figure de rescapé du Printemps arabe sans parvenir à s'extirper du marasme économique.
'Occasion ratée'
L'analyste Selim Kharrat a jugé ces déclarations plutôt décevantes, se disant "pas étonné" de l'absence d'annonces.
"Si le gouvernement avait des solutions à proposer, il l'aurait fait bien avant l'éclatement de la crise. Il ne faut pas oublier que sa marge de manœuvre est très réduite", a-t-il dit à l'AFP.
Mais il "aurait pu prendre des mesures non coûteuses" contre la corruption et a "raté une occasion de donner un signal positif", a ajouté M. Kharrat. "Ce que réclament les manifestants, c'est non seulement du travail mais aussi des dirigeants intègres et au service des populations".
Samedi, un calme relatif régnait dans les villes ayant été le théâtre ces derniers jours de violences, selon des correspondants de l'AFP.
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