DETTE - Endettée, la Tunisie? Oui, et le nouveau prêt du FMI annoncé vendredi 15 avril (qui doit être confirmé en principe courant mai) accentue encore le poids de l'endettement public tunisien.
En remplacement d'une ligne de crédit de 2,8 milliards de dinars accordée en 2013 pour deux ans, la Tunisie est donc en passe d'obtenir un nouveau prêt du FMI d'une valeur de près de 5,7 milliards de dinars sur 4 ans. Le ministre des Finances Slim Chaker a indiqué que le taux d’intérêt du FMI sera de 1% pour 2016 et passera à 2% à partir de 2017.
Au cours des dernières années, le FMI est devenu une source de financements incontournable pour la Tunisie.
Car la cadence à laquelle la dette publique progresse s'est nettement accélérée depuis 2011. Résultat, la dette publique "a presque doublé depuis 2010", souligne l'institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ). En pourcentage du PIB, l'endettement public atteint les 53,4% de la richesse nationale, alors qu'en 2010 il était d'un peu moins de 41%.
![dette publique]()
Il n'y a rien d'inédit non plus dans ce niveau d'endettement. De 1989 à 1993, l'endettement public a flirté avec les 60% du PIB.
Élément notable, la dette publique de la Tunisie est "ventilée, en 2016, à raison de ⅓ en dette intérieure et ⅔ en dette extérieure, alors qu’en 2010 c’était du 40-60", remarque l'ITCEQ.
De fait, la Tunisie fait de l'appel du pied à de nombreuses institutions internationales, notamment la Banque africaine de développement. La Banque mondiale a prêté à la Tunisie 250 puis 500 millions de dollars en 2014 et 2015 (502 et 1 milliard de dinars).
L'aide de nombreux Etats amis, notamment en Europe, dans les pays du Golfe ou les Etats-Unis, est également sollicitée. En février, l'Union européenne a annoncé accorder un prêt de 500 millions d'euros (1,1 milliard de dinars) à la Tunisie.
Ces aides étrangères concernent également le domaine de la coopération militaire, au sujet de laquelle le président de la République Béji Caïd Essebsi avait invité en mars dernier les Etats qui "sont prêts à aider [la Tunisie]" à le faire.
En remplacement d'une ligne de crédit de 2,8 milliards de dinars accordée en 2013 pour deux ans, la Tunisie est donc en passe d'obtenir un nouveau prêt du FMI d'une valeur de près de 5,7 milliards de dinars sur 4 ans. Le ministre des Finances Slim Chaker a indiqué que le taux d’intérêt du FMI sera de 1% pour 2016 et passera à 2% à partir de 2017.
Lire aussi: Le FMI sur le point de prêter 5,7 milliards de dinars à la Tunisie contre des réformes structurelles
La Tunisie de plus en plus endettée auprès du FMI
Au cours des dernières années, le FMI est devenu une source de financements incontournable pour la Tunisie.
L'endettement public s'emballe depuis 2011
Car la cadence à laquelle la dette publique progresse s'est nettement accélérée depuis 2011. Résultat, la dette publique "a presque doublé depuis 2010", souligne l'institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ). En pourcentage du PIB, l'endettement public atteint les 53,4% de la richesse nationale, alors qu'en 2010 il était d'un peu moins de 41%.

Lire aussi: La dette publique de la Tunisie a augmenté de 58% en quatre ans
La situation a déjà été pire
Il n'y a rien d'inédit non plus dans ce niveau d'endettement. De 1989 à 1993, l'endettement public a flirté avec les 60% du PIB.
La dette publique tunisienne s'est réorientée vers l'étranger
Élément notable, la dette publique de la Tunisie est "ventilée, en 2016, à raison de ⅓ en dette intérieure et ⅔ en dette extérieure, alors qu’en 2010 c’était du 40-60", remarque l'ITCEQ.
De fait, la Tunisie fait de l'appel du pied à de nombreuses institutions internationales, notamment la Banque africaine de développement. La Banque mondiale a prêté à la Tunisie 250 puis 500 millions de dollars en 2014 et 2015 (502 et 1 milliard de dinars).
L'aide de nombreux Etats amis, notamment en Europe, dans les pays du Golfe ou les Etats-Unis, est également sollicitée. En février, l'Union européenne a annoncé accorder un prêt de 500 millions d'euros (1,1 milliard de dinars) à la Tunisie.
Ces aides étrangères concernent également le domaine de la coopération militaire, au sujet de laquelle le président de la République Béji Caïd Essebsi avait invité en mars dernier les Etats qui "sont prêts à aider [la Tunisie]" à le faire.
LIRE AUSSI:
- Conversions de la dette, dons, prêts: Des aides pour relever l'économie tunisienne
- En vue d'obtenir un prêt du FMI, la Tunisie tente d'accélérer ses réformes économiques
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.