WEB - A chaque jour suffit son buzz. Les internautes tunisiens, après avoir découvert le scandale des Panama papers comme tout le reste de la planète le 3 avril dernier, se sont assez rapidement détournés du feuilleton à scandale promis par le Consortium international des journalistes d'investigation.
Les publications des médias sur le web tunisien relatives aux Panama papers ont bondi en flèche dès la révélation de l'investigation.
![mentions panama papers médias tunisie]()
Les internautes n'ont guère répondu présent à cette offre soudaine qu'au tout début, aux alentours du 5 avril, avant de se tourner vers d'autres lectures.
![panama papers pages vues]()
Même si le sujet reste encore relativement "aimé" chaque jour sur Facebook, l'essoufflement est manifeste.
![jaime panama papers]()
Pourtant les révélations se poursuivent. Comment expliquer ce désintérêt (si rapidement) croissant?
Les annonces spectaculaires sont monnaie courante: comme le relevait récemment le journaliste et observateur des médias Haythem Mekki auprès du HuffPost Tunisie, le lectorat accuse une certaine fatigue face à ces enchaînements de polémiques et scandales divers.
De nombreux lecteurs ont également affiché leurs critiques quant à la couverture éditoriale de cette investigation par Inkyfada, beaucoup d'entre eux ayant attendu des révélations plus substantielles dès le départ.
Mais ce désintêrêt est loin d'être spécifique à la Tunisie. L'évolution des recherches Google comportant le mot-clé "Panama papers" suit une courbe relativement analogue au niveau mondial (les données sont indiquées en indice, la valeur maximale étant ramenée à 100):
Toutefois la perte d'intérêt pour la thématique est moins brutale à l'échelle du monde entier qu'en Tunisie:
Les publications des médias sur le web tunisien relatives aux Panama papers ont bondi en flèche dès la révélation de l'investigation.

Les internautes n'ont guère répondu présent à cette offre soudaine qu'au tout début, aux alentours du 5 avril, avant de se tourner vers d'autres lectures.

Même si le sujet reste encore relativement "aimé" chaque jour sur Facebook, l'essoufflement est manifeste.

Pourtant les révélations se poursuivent. Comment expliquer ce désintérêt (si rapidement) croissant?
Les annonces spectaculaires sont monnaie courante: comme le relevait récemment le journaliste et observateur des médias Haythem Mekki auprès du HuffPost Tunisie, le lectorat accuse une certaine fatigue face à ces enchaînements de polémiques et scandales divers.
De nombreux lecteurs ont également affiché leurs critiques quant à la couverture éditoriale de cette investigation par Inkyfada, beaucoup d'entre eux ayant attendu des révélations plus substantielles dès le départ.
Mais ce désintêrêt est loin d'être spécifique à la Tunisie. L'évolution des recherches Google comportant le mot-clé "Panama papers" suit une courbe relativement analogue au niveau mondial (les données sont indiquées en indice, la valeur maximale étant ramenée à 100):
Toutefois la perte d'intérêt pour la thématique est moins brutale à l'échelle du monde entier qu'en Tunisie:
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