À terme, la 11è édition du festival Jazz à Carthage aura été réussie. Si ce n'est que quelques tâches obscurcissant le tableau du festival, le déroulement des soirées s'est bien passé.
Sur les 16 artistes s'étant partagés la scène de l'Hôtel Carthage Thalasso, trois soirées ont marqué complet, à savoir les soirées d'ouverture et de clôture, ainsi que le concert de la jeune chanteuse tunisienne Amel Cherif et le musicien et chanteur britannique Charlie Winston.
Retour sur les moments forts du festival de cette année... et quelques désagréments.
Charlie Winston et son engagement environnemental en Tunisie
En partenariat avec le ministère de l'Environnement et du Développement durable, ainsi que deux partenaires privés, Charlie Winston parrainera la campagne environnementale "Ensemble pour l'environnement", afin de sensibiliser contre l'utilisation des sachets en plastique.
![charlie winston et nejib derouiche]()
Dans la conférence de presse organisée pour présenter le projet, Charlie Winston a expliqué les raisons de son ralliement à cette campagne, "la vraie difficulté en arrivant l'année dernière en Tunisie était d'imaginer votre joli pays sans tous ses sachets en plastiques partout... Je suis heureux de faire partie de ce projet et je voudrais remercier Nejib Derouiche - ministre de l'Environnement et du Développement durable - de m'avoir invité ici (...)".
Pendant son concert du 9 avril, Charlie Winston a une fois de plus interpellé le public tunisien, "J’ai découvert la Tunisie dans toute sa gloire, avec son littoral incroyable et sa mer claire comme de l’eau de roche. » Mais à la vue de ces nombreux déchets, Charlie Winston n’avait pu s’empêcher de se demander « Pourquoi vouloir détruire quelque-chose d’aussi beau ?", tel que le rapporte le site Jeune Afrique.
Melody Gardot et son message profondément féministe
La présence de la chanteuse américaine était attendue par le public tunisien, dont le concert a fait salle comble - avec Robyn Benett & Bang Bang en première partie.
Tantôt sensuelle, tantôt rigolote... entre deux morceaux et en interaction avec le public, Melody Gardot a porté un message pour lutter contre toute stigmatisation vestimentaire: "Quand une femme porte une mini jupe, un chemisier déboutonné, quand elle a du rouge à lèvres et qu'elle est seule, ça ne veut pas dire qu'elle... 'travaille'. Elle a juste envie de porter ça."
![melody gardot]()
La présence d'artistes tunisiens encouragée
4 artistes tunisiens - Amal Cherif, Amine et Hamza Mraihi et le pianiste Omar El Ouaer - ont partagé la scène avec les artistes internationaux. Nombreux festivaliers ont marqué leur enthousiasme quant à leur participation au festival.
![omar el ouaer]()
Légende: La violoniste et chanteuse Yasmine Azaiez est montée sur scène pour une prestation avec Omar El Ouaer.
Même son de cloche chez Salma, pour qui la présence de jeunes tunisiens sur la scène de Jazz à Carthage est une opportunité, "Amal Cherif m'a surprise. Les festivals devraient donner plus de chance aux artistes tunisiens, la preuve, sa soirée avec Charlie Winston est "sold out" et elle a réussi à faire danser toute la salle!"
Qu'il est triste d'être étudiant en Tunisie
Si les tarifs pour les étudiants tournaient autour de 20 à 10 dinars, "relativement correcte" selon Youssef venu assister au concert de Raul Midon et Terence Blanchard, c'est la disposition des chaises au balcon qui a gêné.
De plus, selon le jeune étudiant de 22 ans, il faut compter jusqu'à 20 dinars de plus pour le transport, "en gros le concert, avec le transport et le billet m'a coûté dans les environs de 35 à 40 dinars. Ma fin de mois va être serrée, mais on est habitué, c'est triste d'être étudiant en Tunisie."
Et les "monsieur-parkings" qui veulent vous faire payer deux fois
Munis de tickets - qui ont faire réagir la toile - les "monsieur - parkings" ont gêné certains festivaliers. "On veut bien payer une fois, mais à la fin de la soirée, un autre monsieur vient nous exiger de l'argent parce qu'il a surveillé la voiture. D'ailleurs ceux qui s'occupent du parking en début de soirée ne sont même pas là à notre retour", s'est lamentée Yasmine.
"Mais bon, ça ne va pas nous gâcher la soirée!", finit-elle par conclure.
Sur les 16 artistes s'étant partagés la scène de l'Hôtel Carthage Thalasso, trois soirées ont marqué complet, à savoir les soirées d'ouverture et de clôture, ainsi que le concert de la jeune chanteuse tunisienne Amel Cherif et le musicien et chanteur britannique Charlie Winston.
Retour sur les moments forts du festival de cette année... et quelques désagréments.
Charlie Winston et son engagement environnemental en Tunisie
En partenariat avec le ministère de l'Environnement et du Développement durable, ainsi que deux partenaires privés, Charlie Winston parrainera la campagne environnementale "Ensemble pour l'environnement", afin de sensibiliser contre l'utilisation des sachets en plastique.

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Dans la conférence de presse organisée pour présenter le projet, Charlie Winston a expliqué les raisons de son ralliement à cette campagne, "la vraie difficulté en arrivant l'année dernière en Tunisie était d'imaginer votre joli pays sans tous ses sachets en plastiques partout... Je suis heureux de faire partie de ce projet et je voudrais remercier Nejib Derouiche - ministre de l'Environnement et du Développement durable - de m'avoir invité ici (...)".
Pendant son concert du 9 avril, Charlie Winston a une fois de plus interpellé le public tunisien, "J’ai découvert la Tunisie dans toute sa gloire, avec son littoral incroyable et sa mer claire comme de l’eau de roche. » Mais à la vue de ces nombreux déchets, Charlie Winston n’avait pu s’empêcher de se demander « Pourquoi vouloir détruire quelque-chose d’aussi beau ?", tel que le rapporte le site Jeune Afrique.
Melody Gardot et son message profondément féministe
La présence de la chanteuse américaine était attendue par le public tunisien, dont le concert a fait salle comble - avec Robyn Benett & Bang Bang en première partie.
Tantôt sensuelle, tantôt rigolote... entre deux morceaux et en interaction avec le public, Melody Gardot a porté un message pour lutter contre toute stigmatisation vestimentaire: "Quand une femme porte une mini jupe, un chemisier déboutonné, quand elle a du rouge à lèvres et qu'elle est seule, ça ne veut pas dire qu'elle... 'travaille'. Elle a juste envie de porter ça."
LIRE AUSSI: Tchador ou minijupe? Dans une épicerie, une caméra cachée teste la tolérance des Tunisiens (VIDEOS)

La présence d'artistes tunisiens encouragée
4 artistes tunisiens - Amal Cherif, Amine et Hamza Mraihi et le pianiste Omar El Ouaer - ont partagé la scène avec les artistes internationaux. Nombreux festivaliers ont marqué leur enthousiasme quant à leur participation au festival.
"Je ne connaissais pas Omar El Ouaer, mais je suis agréablement surpris par son niveau. On devrait donner plus d'espace aux artistes tunisiens pour s'exprimer. Ceux qui méritent reconnaissance sont très souvent des inconnus pour le public tunisien", explique Ahmed présent à la soirée d'Omar El Ouaer et José James, le 14 avril.

Légende: La violoniste et chanteuse Yasmine Azaiez est montée sur scène pour une prestation avec Omar El Ouaer.
Même son de cloche chez Salma, pour qui la présence de jeunes tunisiens sur la scène de Jazz à Carthage est une opportunité, "Amal Cherif m'a surprise. Les festivals devraient donner plus de chance aux artistes tunisiens, la preuve, sa soirée avec Charlie Winston est "sold out" et elle a réussi à faire danser toute la salle!"
Qu'il est triste d'être étudiant en Tunisie
Si les tarifs pour les étudiants tournaient autour de 20 à 10 dinars, "relativement correcte" selon Youssef venu assister au concert de Raul Midon et Terence Blanchard, c'est la disposition des chaises au balcon qui a gêné.
"Si tu n'es pas assis à la première ou deuxième rangée, tu ne vois rien. Tous les étudiants n'ont pas les moyens de se payer un billet en zone B", confie-t-il au HuffPost Tunisie.
De plus, selon le jeune étudiant de 22 ans, il faut compter jusqu'à 20 dinars de plus pour le transport, "en gros le concert, avec le transport et le billet m'a coûté dans les environs de 35 à 40 dinars. Ma fin de mois va être serrée, mais on est habitué, c'est triste d'être étudiant en Tunisie."
Et les "monsieur-parkings" qui veulent vous faire payer deux fois
Munis de tickets - qui ont faire réagir la toile - les "monsieur - parkings" ont gêné certains festivaliers. "On veut bien payer une fois, mais à la fin de la soirée, un autre monsieur vient nous exiger de l'argent parce qu'il a surveillé la voiture. D'ailleurs ceux qui s'occupent du parking en début de soirée ne sont même pas là à notre retour", s'est lamentée Yasmine.
"Mais bon, ça ne va pas nous gâcher la soirée!", finit-elle par conclure.
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