SYNDICAT - "Le plateau d'El Hiwar ne fait qu'ouvrir ses portes à Said Aïdi (ministre de la Santé) et en faisant une propagande pour embrigader les gens contre nous. Ils ne sont pas honnêtes. Le jihad contre vous, moi je dis vous le méritez", a clamé le secrétaire général de la section régionale de la santé et membre du bureau exécutif de l'Union régionale du travail Adel Zouaghi aux journalistes de El Yawm El Thamen (Le Huitième Jour), venus couvrir le bras de fer opposant le syndicat au ministère de la Santé à l'hôpital universitaire Habib Thameur de Sfax.
Le syndicaliste a également refusé aux journalistes de prendre part à leur reportage (à partir de la 37e minute dans la vidéo ci-dessus).
Cette séquence filmée en caméra cachée par ces derniers a été diffusée en direct, lors de l'émission de jeudi 14 janvier, en présence du syndicaliste dans le plateau. Gêné par la révélation publique de ses propos, Adel Zouaghi s'est rétracté en avouant que "c'est une faute" et en s'excusant.
Des excuses arrachées par la suite à Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l'UGTT, qui est intervenu par téléphone sur le plateau. Ce dernier a commencé par dénoncer "un plateau télé déséquilibré qui met à mal l'UGTT".
Indigné, l'animateur Hamza Elloumi riposte en se disant "surpris" que l'un des leaders de la centrale syndicale demande une intervention en direct, "non pas soutenir les journalistes de la chaine après l'appel de Zouaghi au jihad à leur encontre, mais pour prétendre que la chaine joue de le jeu du pouvoir, ce qui est faux (...), les propos des invités n'engagent qu'eux et ils ont le droit de prendre la parole et de dire ce qu'ils veulent comme vous à l'instant. On ne peut leur demander de se taire lorsqu'il s'agit de critiquer l'UGTT, qui n'est pas par ailleurs intouchable".
"Zouaghi a eu le courage de s'excuser donc je pense qu'on a doit passer cette histoire", c'est ainsi que s'est excusé Samir Cheffi.
Depuis des mois, l'hôpital Habib Thameur est le théâtre d'un bras de fer opposant syndicat et ministère de la Santé. L'objet de discorde: la nomination de l’actuel directeur Chokri Tounsi, qui appartenait au corps militaire. Cette nomination est contestée par les syndicalistes. Le ministère refuse de revenir sur sa décision. En l'absence de compromis entre les deux parties, l'affaire s'enlise.
Le syndicaliste a également refusé aux journalistes de prendre part à leur reportage (à partir de la 37e minute dans la vidéo ci-dessus).
Cette séquence filmée en caméra cachée par ces derniers a été diffusée en direct, lors de l'émission de jeudi 14 janvier, en présence du syndicaliste dans le plateau. Gêné par la révélation publique de ses propos, Adel Zouaghi s'est rétracté en avouant que "c'est une faute" et en s'excusant.
Des excuses arrachées par la suite à Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l'UGTT, qui est intervenu par téléphone sur le plateau. Ce dernier a commencé par dénoncer "un plateau télé déséquilibré qui met à mal l'UGTT".
Indigné, l'animateur Hamza Elloumi riposte en se disant "surpris" que l'un des leaders de la centrale syndicale demande une intervention en direct, "non pas soutenir les journalistes de la chaine après l'appel de Zouaghi au jihad à leur encontre, mais pour prétendre que la chaine joue de le jeu du pouvoir, ce qui est faux (...), les propos des invités n'engagent qu'eux et ils ont le droit de prendre la parole et de dire ce qu'ils veulent comme vous à l'instant. On ne peut leur demander de se taire lorsqu'il s'agit de critiquer l'UGTT, qui n'est pas par ailleurs intouchable".
"Zouaghi a eu le courage de s'excuser donc je pense qu'on a doit passer cette histoire", c'est ainsi que s'est excusé Samir Cheffi.
Depuis des mois, l'hôpital Habib Thameur est le théâtre d'un bras de fer opposant syndicat et ministère de la Santé. L'objet de discorde: la nomination de l’actuel directeur Chokri Tounsi, qui appartenait au corps militaire. Cette nomination est contestée par les syndicalistes. Le ministère refuse de revenir sur sa décision. En l'absence de compromis entre les deux parties, l'affaire s'enlise.
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