SANTÉ - Plusieurs chefs services des hôpitaux universitaires Hedi Cheker et Habib Bourguiba de Sfax ont rendu public un communiqué dans lequel ils ont manifesté leur position quant au conflit que connaît l’hôpital universitaire Habib Bourguiba, depuis plusieurs mois. Les 25 signataires ont indiqué que le directeur de l’hôpital a été empêché d’exercer son travail par des syndicalistes qui l’ont obligé à quitter le siège de la direction régionale de la Santé où il exerçait ses fonctions à distance. Ils ont exhorté les autorités ainsi que la société civile à intervenir d’urgence afin de résoudre un conflit qui crée l’anarchie et se rattache au non-respect des lois.
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"La plupart des médecins et un certains nombre de personnes du staff paramédical de l’hôpital de Sfax soutiennent ce médecin et réclament que la démarche réformatrice se poursuive", a, en effet, indiqué Saïd Aïdi sur les ondes de Cap Fm, le 12 avril 2016.
Bras de fer entre certains employés et le ministère de la Santé, cette affaire a connu son point culminant à la suite des annonces faites par le ministère de la Santé de la suspension de certains syndicalistes et par le ministre, le 1er mars, de son intention de porter plainte contre l’un d’entre eux pour injure.
De son côté, Noureddine Taboubi, secrétaire général adjoint de l’UGTT a appelé, selon la TAP, le ministre aux négociations afin de trouver une solution, sous condition de revenir sur les sanctions prises à l’encontre des syndicalistes impliqués.
L’affaire persiste depuis la nomination, le 4 septembre 2015, à la tête de ladite institution hospitalière de l’actuel directeur Chokri Tounsi. L’appartenance de ce dernier au corps militaire a été à la source de plusieurs protestations.
Le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, qui a exprimé son soutien au nouveau directeur a indiqué le 5 décembre sur Express FM que celui-ci fait l’objet d’une campagne de harcèlement. Pointant des « comportements irresponsables », le ministre de la Santé avait annoncé sa détermination à résoudre cette affaire parce qu’il y va du "prestige de l’Etat".
"L’inspection du ministère de la Santé et le comité général de contrôle des intérêts publics ont décelé une mauvaise gestion à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax", avait révélé le ministre de la Santé le 1er mars avant d’indiquer que le déficit constaté à fin 2015 s’élève à 35 millions de dinars, selon lui.

"La plupart des médecins et un certains nombre de personnes du staff paramédical de l’hôpital de Sfax soutiennent ce médecin et réclament que la démarche réformatrice se poursuive", a, en effet, indiqué Saïd Aïdi sur les ondes de Cap Fm, le 12 avril 2016.
Bras de fer entre certains employés et le ministère de la Santé, cette affaire a connu son point culminant à la suite des annonces faites par le ministère de la Santé de la suspension de certains syndicalistes et par le ministre, le 1er mars, de son intention de porter plainte contre l’un d’entre eux pour injure.
De son côté, Noureddine Taboubi, secrétaire général adjoint de l’UGTT a appelé, selon la TAP, le ministre aux négociations afin de trouver une solution, sous condition de revenir sur les sanctions prises à l’encontre des syndicalistes impliqués.
L’affaire persiste depuis la nomination, le 4 septembre 2015, à la tête de ladite institution hospitalière de l’actuel directeur Chokri Tounsi. L’appartenance de ce dernier au corps militaire a été à la source de plusieurs protestations.
Le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, qui a exprimé son soutien au nouveau directeur a indiqué le 5 décembre sur Express FM que celui-ci fait l’objet d’une campagne de harcèlement. Pointant des « comportements irresponsables », le ministre de la Santé avait annoncé sa détermination à résoudre cette affaire parce qu’il y va du "prestige de l’Etat".
"L’inspection du ministère de la Santé et le comité général de contrôle des intérêts publics ont décelé une mauvaise gestion à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax", avait révélé le ministre de la Santé le 1er mars avant d’indiquer que le déficit constaté à fin 2015 s’élève à 35 millions de dinars, selon lui.
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